SOURCE : admagazine.fr – Publié le 07 septembre 2021 par Camille Corolleur
Le 18 septembre, la célèbre galerie d’art de Chicago et de Seattle ouvre un espace avenue Matignon, avec l’exposition J’ai deux amours. Mariane Ibrahim marque ainsi le début de sa présence européenne et internationale.
Mariane Ibrahim est une figure du monde de l’art américain. La marchande d’art possède deux galeries, à Seattle et à Chicago. C’est un retour aux sources pour cette célèbre galeriste franco-somalienne qui, avant de s’installer aux États-Unis, vivait à Paris.
La galerie se mêlera à l’effervescence de l’avenue Matignon, qui a récemment repris son rôle d’adresse artistique incontournable. Installée dans un immeuble haussmannien, la galerie s’étendra sur 400 mètres carrés, répartis sur trois niveaux. Dans une architecture épurée, elle dévoilera les œuvres d’artistes contemporains de toutes diversités : Mariane Ibrahim a recruté le nouveau génie français Raphael Barontini, dont les créations furent admirées lors de l’exposition LVMH Métiers d’arts. Le plasticien interroge l’histoire coloniale, mêlant les époques, les identités et les communautés. Les artistes de ses galeries de Seattle et Chicago seront exposés en exclusivité dans la nouvelle galerie parisienne, et l’exposition sera un hommage à la chanson de Joséphine Baker et à Paris.
Une influence venue des États-Unis
Depuis quelques années, Mariane Ibrahim a ouvert son influence à des artistes de la diaspora africaine. Elle représente la star montante de l’art contemporain, Amoako Boafo, l’artiste ghanéen derrière la célèbre série Black Diaspora qui est une célébration de la communauté noire. Le succès est tel, qu’il est repéré par la maison de couture Dior pour collaborer sur le défilé homme printemps-été 2021. La galerie s’inscrit avec une jeunesse en poupe avant-gardiste et activiste. Des figures de l’art contemporain peu connues à l’époque, jusqu’en 2012, année où Mariane Ibrahim décide d’ouvrir une galerie à Seattle, baptisée M.I.A. pour Missing in Art, qui signifie littéralement « ce qui manque dans le monde de l’art ». L’objectif est d’accompagner et de dévoiler des artistes contemporains issus de la diaspora africaine.
SOURCE : admagazine.fr – Publié le 07 septembre 2021 par Camille Corolleur